D’abord diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Paris puis de Sciences Po Paris, Grégory Abate intègre ensuite l’ENA, dont il sort en 2006 (promotion « Simone Veil ») pour rejoindre la Direction de la législation fiscale (DLF) en tant qu’adjoint au chef du bureau de la coordination et de la synthèse des lois de finances.

En 2007, il est nommé chef de ce même bureau chargée  de suivre tous les aspects de la politique fiscale et les débats parlementaires sur les projets de loi fiscale du gouvernement.

Entre 2009 et 2011, il est nommé expert national détaché en charge des dossiers d’aides d’Etat dans le secteur de l’énergie et de l’environnement au sein de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne. Il y était notamment responsable de l’évaluation économique et juridique de cas individuels d’aides d’État.

Entre 2009 et 2011, il est nommé expert national détaché en charge des dossiers d’aides d’Etat dans le secteur de l’énergie et de l’environnement au sein de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne. Il y était notamment responsable de l’évaluation économique et juridique de cas individuels d’aides d’État.

En 2011, Grégory Abate revient à la DLF en tant que chef du bureau de la fiscalité directe des entreprises avant d’être détaché en 2013 en tant que conseiller principal pour le lancement du projet BEPS au sein du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE. Il est ensuite nommé chef du bureau des agréments et des rescrits au sein du service juridique de la fiscalité de la DGFIP.

Entre 2014 et 2017, il rejoint le Cabinet Linklaters en tant qu’avocat. Il est alors spécialisé dans les transactions telles que les fusions et acquisitions, le private equity, la fiscalité immobilière, le financement de projets et, plus généralement, la fiscalité internationale.

En 2017 il est nommé sous-directeur de la fiscalité directe des entreprises à la DLF avant de rejoindre en juillet 2020 les cabinets du Président de la République et du Premier ministre en tant que conseiller pour la fiscalité et les prélèvements obligatoire.

En parallèle de ses activités, Grégory Abate a enseigné à l’Université d’Aix-Marseille, l’ESCP ainsi qu’à l’Université Paris II – Panthéon Assas et écrit divers ouvrages dont un sur la fiscalité de l’innovation.

D’abord diplômé d’HEC (parcours grande école – majeure finance), puis de Sciences Po Paris (section service public), Christophe Pourreau intègre ensuite l’ENA, dont il est diplômé en 2001 (promotion « Nelson Mandela »).

Entre 2001 et 2006, il exerce les fonctions de chef du bureau de la fiscalité des personnes, puis de chef de la mission qualité de service à la direction générale des impôts, puis de chef du bureau de la TVA et des autres taxes indirectes à la DLF.

Entre 2006 et 2009, il est conseiller pour la fiscalité à la représentation permanente de la France près l’Union européenne à Bruxelles.

En 2009, après avoir été chef du bureau de synthèse de la DLF, il intègre le cabinet du Premier Ministre en tant que conseiller chargé de la fiscalité et des prélèvements obligatoires.

En 2011, il est nommé sous-directeur chargé de la fiscalité des personnes à la DLF, avant d’être nommé maître des requêtes au Conseil d’Etat, où il exerce pendant 6 ans les fonctions de rapporteur à la section du contentieux et à la section des finances.

En juin 2017, il est nommé conseiller chargé de la fiscalité, de la concurrence et de la consommation au cabinet du ministre de l’économie et des finances.

Le 6 septembre 2017, Christophe Pourreau est nommé directeur de la législation fiscale.

Directeur du centre de politique et d’administration fiscales de OCDE, il est entré au sein de cette institution en septembre 2007 en qualité de Chef de la division chargée de la coopération internationale et de la compétition fiscale. Il a joué un rôle clé dans l’avancement de l’agenda de la transparence fiscale de l’OCDE dans le cadre du G20. En octobre 2009, il a été nommé Chef de la division du Forum mondial créée pour assister le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements en matière fiscale, auquel participent plus de 100 pays.

Ancien élève de l’ENA (1996), il a occupé différentes positions au sein du Ministère français des finances avant de rejoindre l’OCDE. A la direction de la législation fiscale, il a été successivement en charge du suivi des travaux de l’Union européenne en matière de fiscalité directe, de la législation en matière de fiscalité patrimoniale et des fusions scissions puis en charge de la négociation des conventions fiscales bilatérales et des procédures amiables en matière fiscale. A ce titre, il a siégé au Groupe de travail n°1 du Comité des affaires fiscales en tant que représentant de la France avant d’en être élu président en 2005. Il était également membre du Comité d’experts en matière de coopération fiscale internationale des Nations Unies dont il a été rapporteur en 2006. Il a également été responsable du contentieux de la direction générale des impôts.

Au titre de sa mobilité, Pascal Saint-Amans a également été directeur financier de la Commission de régulation de l’énergie entre 1999 et 2002 où il a eu la responsabilité d’accompagner la mise en place d’une bourse de l’électricité et d’établir les règles d’une nouvelle tarification.